J’ai toujours cru en une force supérieure, quelque soit le nom que chacun veuille lui donner. Elle est la créatrice de l’univers.

Même si je suis humaine, je sais au fond de moi que je viens d’ailleurs. C’est en lien avec cette créatrice.

En 2015 j’ai eu l’opportunité d’aller en Amérique du Sud au contact d’autres guérisseurs de la foi.

J’ai réalisé que tant aux Philippines qu’en Amérique du sud, tous les guérisseurs s’en remettent à Dieu, à la force de guérison de Jésus et l’amour de Marie la Mère divine, tout en observant les principes de cultures ancestrales ou indigènes.

Ces cultures sont animistes et leurs principes reposent sur le respect total et entier en la Mère Nature, nommée Pachamama ou Ama. Elle est la source véritable de l’énergie de guérison magnétique qui traverse le guérisseur lui permettant de réaliser des opérations à mains nues.

Ce qui les caractérise c’est d’être Spirite, c’est à dire de prêter son corps, son essence à des esprits guérisseurs afin que ceux ci procèdent aux guérisons.

Lorsque nous avons pénétré pour la première fois à la Casa de Don Ignacio à Abadiania, et surtout lors de mon premier passage devant le médium, j’ai reçu une décharge dans le corps. C’était une semonce d’humilité et je me suis mise à pleurer. Je me pensais alors une bien piètre médium, pensant que le chemin que j’avais à parcourir dans ce milieu serait bien long et fastidieux avant de pouvoir faire des chose extraordinaires avec mes mains.

C’était le début d’une grande aventure dans le monde des guérisseurs.
J’étais comme une enfant. Aussi émerveillée par tout ce que faisaient ces médiums qu’apeurée par l’invisible tout en étant déçue de ne pas être reconnue comme faisant partie de leur cercle.
Ce mélange de sentiment me poursuivra plusieurs années, me poussant à toujours plus de travail d’épuration, toujours plus d’abnégation, de tolérance, d’humilité et de résilience.

À suivre……